Je voudrais être Monica...
Je voudrais être Monica, Monica Belluci... ou du moins quelque chose qui s'en approche... une femme fatale quoi ! Vestimentairement parlant, j'entends. Il s'avère que j'en suis loin, de la Monica, vestimentairement parlant...et pas que, dirait mon méchant beau-frère.
J'admire ces femmes toujours tirées à 4 épingles, elles en imposent. Ok, des actrices on n'en rencontre pas tous les jours mais il y a les autres. La banquière, par exemple, dans son tailleur cintré Agnès B, sa montre suisse et ses lunettes Prada. On ne se sent pas à l'aise, nous, en face, les femmes pas fatales, surtout si on est convoquées pour un découvert. Il y a l'avocate tiens aussi, elle est terrible l'avocate, parfum capiteux, tailleur pantalon, louboutin aux pieds, sourire aux lèvres quand elle nous demande "alors qu'est-ce que je peux faire pour vous ?". Nous, en face, les femmes pas fatales, même si on vient pour un divorce, et à l'amiable encore, on a l'impression d'être dans son bureau pour mettre au point notre défense en cours d'assise. Et le médecin alors ? Celle-ci aussi peut être terriblement fatale sous sa blouse. La radiologue par exemple, elle en impose quand elle arrive avec ses clichés, blouse ouverte sur une robe Liu Jo assortie à son rouge à lèvres, sûre d'elle alors que nous, les femmes pas fatales, on est en train, fébriles, d'enfiler nos chaussettes parce que 5 minutes auparavant on était à poil devant 2 inconnus .
Moi, la femme fatale, je sais pas faire. Parce que même si je fais péter THE robe pour THE occasion, l'attitude n'y est pas...Très important l'attitude.
Moi, ce que j'aime, ce sont les imprimés. Grosse passion pour les imprimés. Ce que j'aime encore plus, les jeans. Grosse passion pour les jeans. Pas de jeans sans baskets, me direz-vous. Grosse passion pour les baskets. Les baskets imprimées aussi. Parce que pour ce qui est des talons, dès que ça dépasse 5 cm, je risque la fracture. Comme toute bonne ado des années 80, contrairement à celles d'aujourd'hui (et je sais de quoi je parle), j'ai été élevée à la Clarks, la Kikers, la Doc Martens, la Creepers, la Stan Smith, l'Adidas Americana, la derbie, le mocassin collège et dans les jours de folie, la ballerine ou l'escarpin de 3 cm...mais de talons, point !
Revenons-en au jean...Quoi de mieux qu'un blouson teddy pour l'accompagner à la mi-saison ? Celui que je vous présente ici est le rigel bomber de papercutpatterns, marque de patrons néo-zélandaise, si je ne m'abuse, c'est pourquoi le délai de livraison est un peu long. J'adore le packaging de cette marque, tout en kraft, et même si votre anglais est rudimentaire (pas de traduction française), les dessins sont très explicites et la compréhension est donc aisée.
Attention... Ce teddy taille grand, je l'ai donc coupé en S pour une taille M habituelle. Il a été réalisé dans un tissu de chez Mondial Tissus acheté il y a 2 ans je crois. C'est un beau tissu satiné épais mais pénible à coudre car il s'effilochait à fond les ballons.
J'ai préféré doubler le teddy avec une doublure coton noire plutôt que poser une parementure de propreté comme il est indiqué sur le patron.
Grrrr... A très bientôt !